mercredi 3 février 2021

L’OHPDD n’est pas satisfait de la proposition faite dans le domaine de l’environnement, par des acteurs politiques de l’opposition


L’OHPDD n’est pas satisfait de la proposition faite dans le domaine de l’environnement, par des acteurs politiques de l’opposition


L’Observatoire haïtien des programmes de développement durable (OHPDD) prend acte de la proposition en matière environnementale faite par des acteurs politiques de l’opposition en vue d’un dénouement à la crise politique qui sévit dans le pays. En ce sens, nous, écologistes, professionnels du secteur environnemental…, rappelons aux acteurs politiques que, désormais, toute proposition dans le secteur de l’environnement doit se faire indubitablement avec les acteurs œuvrant en la matière. Ce, par simple fait que ces derniers détiennent toutes informations pertinentes y relatives puisqu’ils sont des vrais défenseurs de la protection de l’environnement. Car, trop souvent, ce secteur est victime des faux projets avec des « leaders jaunes » qui aggravent encore plus les problèmes auxquels est confronté ledit secteur. 


Aussi, nous considérons que toute action, proposition ou recommandation dans le Secteur sans consulter les vrais acteurs de la société civile environnementale est nulle et sera sans effet. Nous, acteurs de la société civile environnementale, prendrons, à cet effet, toute disposition pour que les vrais problèmes de la protection de l’environnement soient au centre des débats politiques. Il y a trop longtemps que le secteur environnemental est en panne de politiques publiques.

  
Dans cette dynamique, nous, des associations de la société civile environnementale regroupés au sein de l’OHPDD, invitons tous les acteurs politiques, sans distinction aucune, à se joindre à nous autour du seul et unique projet qui peut véritablement réhabiliter l’environnement. Il s’agit du Programme de la « Campagne nationale pour la restauration des écosystèmes dégradés d’Haïti (CNREDH) » conçu pour une décennie d’action (2020-2030) au service du développement durable. 


Vivre un environnement réhabilité et restauré avec la participation de tous les acteurs du pays.  

 

 

Pour toutes informations, n’hésitez pas de nous contacter sur: 

Email: ohpdd.ht@gmail.com

Tels: +509 47595135/ 3632 3759



Pourquoi les pays en développement doivent-ils se préocuper de l'environnement?



Pourquoi les pays en développement doivent-ils se préoccuper de l’environnement ? 



Le terme « environnement » désigne en fait les sols (qui portent les cultures alimentaires), l’eau (que l’on boit, qui lave et qui irrigue les cultures), l’air (que l’on respire) et une foule de produits alimentaires et médicinaux (fruits, poissons, bois, racines comestibles, etc.).


Préserver l’« environnement » revient donc à 

sauvegarder la production d’aliments, empêcher la pollution de l’air et de l’eau, pourvoir à la subsistance des personnes et protéger leur santé. 


Dans les pays où la prospérité économique est très tributaire des ressources naturelles (c’est-à-dire la plupart des pays en développement), un environnement dégradé ne fait qu’exacerber les conditions de la pauvreté.


Qui souffre réellement de la dégradation de l’environnement ? 


De manière générale, la dégradation de l’environnement affecte au premier chef les personnes et les pays les plus pauvres. Les plus démunis doivent se contenter des terres marginales, des forêts, des eaux de la périphérie des centres urbains pour subsister. C’est dans les zones urbaines que les nécessiteux sont le plus exposés à une forte pollution de l’air et de l’eau, et ils ne peuvent pas échapper aux répercussions néfastes de l’urbanisation. 


Les femmes et les enfants, souvent chargés des tâches en relation avec l’eau et l’énergie, sont de très loin les plus touchés.


Dans les pays en développement, la perte totale d’espérance de vie est imputable à 

hauteur de 20% à des causes environnementales, contre 4% environ dans les pays de l’OCDE (Sustaining the Environment to Fight Poverty, PNUD et al., 2005).

---

A l'heure où les acteurs politiques se renouvellent, il est important de mettre sur la balance des batailles électorales les enjeux de protection de l'environnement, et ceci sans parti pris.

 

 

 

Pour toutes informations, n’hésitez pas de nous contacter sur: 

Email: ohpdd.ht@gmail.com

Tels: +509 47595135/ 3632 3759

 

 


 

50e Journée internationale des zones humides, des organisations écologiques appellent l’Etat haïtien à se responsabiliser


50e Journée internationale des zones humides, des organisations écologiques appellent l’Etat haïtien à se responsabiliser

 

Croix-des-Bouquets, mardi 02 février 2021.- Ce mardi 02 Février 2021 marque la 50e année journée de la signature de la Convention de RAMSAR (entrée en vigueur le 21 décembre 1975) où 170 Etats ont adopté cette Convention jusqu’à 16 mai 2018 dans l’objectif de préserver les zones humides nationales par la mise en place des plans de gestion et de surveillance continue et aussi de développer des liens de coopération entre les états signataires en vue de préserver les zones humides transnationales.

 

En Haïti, malgré le nombre considérable des zones humides et des avantages   que le pays peut bénéficier avec la ratification de   cette convention, après 50 ans, l’Etat haïtien n’a toujours pas ratifié ce traité intergouvernemental qui vise à promouvoir la coopération internationale par l’aide au développement et la gestion des écosystèmes des zones humides, des ressources en eaux et espèces partagées. A cette occasion, des organisations écologiques regroupées autour de l’Observatoire Haïtien des Programmes de Développements Durable (OHPDD) : Ecovert-Haiti, MADECTH, APRODI, CANE, AZADN, MAP … sensibilisent le grand public à la protection de la biodiversité qui caractérise ces milieux (mares, mangroves et rivières) en Haïti.

 

Aujourd’hui, le constat des zones humides haïtiennes : étangs, lacs, rivières, lagons etc. montrent clairement que le pays est en crise. Nos zones humides sont à la  fois  affectées par les activités de l’homme et le changement climatique. Le niveau de l’eau dans certains étangs et le débit de certaines rivières sont considérablement baisés par la sécheresse  en 2019 sans oublier la construction de logement dans  certaines  zones marécageuses du pays.

 

A preuve, l’Etang  de Miragoane n’est soumis à aucun plan de gestion, les activités de la pêche et de la chasse  ne sont pas contrôlées. Ce qui représente un sérieux menace pour la biodiversité dans la zone humide de Miragoane. Pareille situation à Trou Caïman   très affecté  par le feu, le déboisement, la pêche et la chasse non contrôlée. Ce qui représente de sérieuses menaces pour cette zone d’observations oiseaux d’eau douce reconnu par Bird life internationale et la société ornithologiques d’Hispaniola. ITEM pour l’étang de Bois neuf et du Lac Azuei où aucun point de gestion et de surveillance n’a jusqu’ici été mise en place. On s’adonne la pêche des tortues et des Caïman qui grâce à leurs face s’échappent des filets.

 

Plusieurs zones marécageuses qui sont pour la plupart des terrains humides sont en proie à la disparition, c’est le cas de la plaine des Cayes où les activités de constructions avancent à grand pas.

 

Face à cette dégradation récurrente des zones humides en Haïti, ces organisations écologiques la Société civile environnementale susmentionnées renouvèlent leur détermination à œuvrer au côté de l’Etat en faveur de la sauvegarde des milieux naturels par la sensibilisation et l’éducation, dans les actions de restauration de nombreux sites, d’élaboration de plan de gestion en vue de préserver ces milieux naturels pour la biodiversité et le climat. C’est pourquoi, nous lançons un appel à tous les secteurs de la vie nationale à se joindre à nous autour du projet de la Campagne nationale pour la restauration des écosystèmes dégradés d’Haïti (CNREDH).

 

Pour rappel, les zones humides sont des milieux humides où l’eau est stagnante ou coulante, douce, saumâtre y compris des étendues d’eaux marines dont la profondeur à marée basse n’excède pas six mètres, dans la convention de Ramsar. Généralement, ce sont des surfaces couvertes ou satures d’eau en permanence ou pendant une période de l’année. Il existe différents types de zones humides : les Lacs, les étangs, les rivières, les zones intertidales, les lagunes et les ruisseaux éphémères. À présent, il y a 2 122 sites répartis dans 170 Etats qui sont d’importance internationale et considérés comme habitats des oiseaux d’eau dans le monde.

 

 

 




 

Pour toutes informations, n’hésitez pas de nous contacter sur: 

Email: ohpdd.ht@gmail.com

Tels: +509 47595135/ 3632 3759



Mots de motivation de l’OHPDD à l’ occasion de la fête de Pâques

  Mots de motivation de l’OHPDD à l’ occasion de la fête de P â ques Nous savons que: « Les abeilles travaillent en équipe,   les chimpa...